lunes, 7 de junio de 2010



La Mediateca del sur a le plaisir de vous inviter à la présentation du nouveau roman
de l'écrivaine et artiste visuel chilienne Guadalupe Santacruz.

L'ouvrage intitulé Plasma "nous transporte cette fois-ci à la géographie du désert,
ces populations, ces gens et ces métiers, ses espoirs et ses opacités; une trame où le langage
populaire et savant s'entremêlent sans cesse " (lom editores)

Publié par la maison d'édition LOM, Guadalupe partagera avec nous
ses impressions sur le panorama littéraire au Chili et sa production actuel.

jueves, 6 de mayo de 2010

MARDI 11 MAI 2010 -19,30H.
Centre Garcia Lorca
47/49 rue des Foulons, 1000
Bruxelles



projection du film documentaire,
"PUEBLOS UNIDOS"

en présence du réalisateur Miguel Anguel Diaz

De Felipe Casanova et Miguel Angel Diaz
Mexique 2009 | 60' | Documentaire | V.O. Esp | St Fr | Sélection prix Salvador Allende | 2009


En 1994, la multinationale Granjas Carroll s’installe dans les Vallées du Coffre de Perote, dans le Golfe du Mexique, avec l’assentiment du gouvernement de Veracruz. Les paysans ont cru que l’entreprise d’élevage de porcs à grande échelle créerait des emplois. Ils ont été vite déçus : l’entreprise pollue l’air, la terre et l’eau de la région, plus qu’elle n’aide les habitants.


Dans le cadre du cycle "Les Mardis Politiques" au Garcia Lorca animé par Alternatives à Bruxelles (I.U. - P.S.U.)

Organisation: Centro Salvador Allende, Mediateca del Sur, Nueva Pelicula, Sedif.

miércoles, 14 de abril de 2010

martes, 2 de marzo de 2010


La Médiathèque du Sud toujours en sandales… Cette fois-ci en sandales de soirée.


Nouvelle année, nouvelle énergie. "La Mediateca del Sur" se réinvente et prendre un nouveau souffle, respirer ... inspirez et expirez plain d'énergie. Et ce grâce a vous et ceux qui nous ont accompagnés dans cette folle aventure contre le formalisme, la bureaucratie et les stéréotypes.

Et ce grâce aussi, à tous ces artistes et jeunes créateurs qui nous rendent visite constamment, que la Mediateca del Sur, notre espace de liberté, est à nouveau en fête.

Nous voulons donc, continuer a partager avec vous, tout ce que nous avons appris en deux ans de travail et, continuer à ouvrir des nouvelles portes pour la diffusion de l'art et la culture.

"Partage et non-concurrence", voila un des principe de nous avons appris à travers le dialogue entre deux continents. Un travail mutuelle qui se nourris et s'enrichi chaque jour.

Soyez les bienvenues à cette nouvelle fête de littérature, arts visuels, musique, performances, vidéos, films, set dj's, etc, etc, etc ...

à très bientôt…

Programmation spéciale, sélection inédite:

Samedi 6 mars 2010

14h-17h MINGA-COLLAGE-APERO

18h-19h30 Présentation du livre "MI RE-EVOLUCIÓN"
par FILIPPO DATTOLA (ITA)

20h40-21h Projection video "COMO EXPLICAR LA FRONTERA A LA TV"
par JOSÉ LUIS MACAS (ECU)

21h-22h30 Performance audio-visuelle
par MAiTiRUTS (ARG)

23h OPEN MIC, JAM DJ MIX SET FIESTA (A todo dar, para tod@s todo)


voici les liens des artistes :

http://twitter.com/AEsP_ArBA/status/7751105710

http://www.myspace.com/maitirutsdub

http://joseluismacasparedes.blogspot.com/

http://www.lulu.com/content/5688628

http://www.elcorolladefilippo.com/

martes, 9 de febrero de 2010

Haïti vu par Eduardo Galeano

Photo:Alex Webb/Magnum Photos PORT-AU-PRINCE, Haïti—Cite Soleil, 1987.


HAÏTI: LA MALÉDICTION BLANCHE

Le premier jour de cette année, la liberté a fêté deux siècles de vie dans le monde. Personne ne s’en est rendu compte ou presque. Quelques jours plus tard, le pays de l’anniversaire, Haïti, occupait une certaine place dans les médias ; non pas à cause de cet anniversaire de la liberté universelle, mais parce qu’a été provoqué un bain de sang qui a fini par faire tomber le président Aristide.

Haïti a été le premier pays où on a aboli l’esclavage. Toutefois, les encyclopédies les plus répandues et presque tous les textes d’éducation attribuent à l’Angleterre cet honneur historique. Il est vrai qu’un beau jour l’empire a changé d’avis, lui qui avait été le champion mondial du trafic négrier ; mais l’abolition britannique s’est produite en 1807, trois années après la révolution haïtienne, et s’est avérée tellement peu convaincante qu’en 1832 l’Angleterre a dû interdire à nouveau l’esclavage. La négation d’Haïti n’a rien de nouveau.

Depuis deux siècles, elle souffre dédain et punition. Thomas Jefferson, figure de la liberté et propriétaire d’esclaves, signalait que d’Haïti provenait le mauvais exemple ; et il disait qu’il fallait "confiner la peste dans cette île". Son pays l’a écouté. Les Etats-Unis ont mis soixante ans pour accorder la reconnaissance diplomatique à la plus libre des nations. Pendant ce temps-là, au Brésil, on appelait haïtiannisme le désordre et la violence. Les propriétaires des bras noirs ont été sauvés du haïtianisme jusqu’en 1888. Cette année-là, le Brésil a aboli l’esclavage. Ce fut le dernier pays dans le monde à le faire.

Haïti est redevenu un pays invisible, jusqu’à la boucherie suivante. Pendant qu’il était sur les écrans et dans les pages des journaux, au début de cette année, les médias n’ont transmis que confusion et violence et ont confirmé que les Haïtiens sont nés ou pour faire le mal ou pour mal faire le bien.

Depuis la Révolution, Haïti a seulement été capable d’offrir des tragédies. Ce fut une colonie prospère et heureuse et maintenant c’est la nation la plus pauvre de l’hémisphère occidental. Les révolutions, ont conclu quelques spécialistes, conduisent à l’abîme. Et certains ont dit, et d’autres ont suggéré, que la tendance haïtienne au fratricide provient de l’héritage sauvage qui vient de l’Afrique. Le mandat des ancêtres. La malédiction noire, qui pousse au crime et au chaos. De la malédiction blanche, personne ne parle.

La Révolution française avait éliminé l’esclavage, mais Napoléon l’avait ressuscité :

— Quel a été le régime le plus prospère pour les colonies ?

Et pour réimplanter l’esclavage à Haïti, il a envoyé plus de cinquante navires pleins de soldats. Les noirs révoltés ont vaincu la France et ont conquis l’indépendance nationale et la libération des esclaves. En 1804, ils ont hérité d’une terre dévastée par les plantations de canne à sucre et d’un pays ravagé par une guerre féroce. Et ils ont hérité de "la dette française". La France a fait payer chère l’humiliation infligée à Napoléon Bonaparte. A peine née, Haïti a dû s’engager à payer une indemnisation gigantesque, pour les dommages faits en se libérant.

Cette expiation du péché de la liberté lui a coûté 150 millions de francs or. Le nouveau pays est né étranglé par cette corde attachée au cou : une fortune qui équivaudrait actuellement à 21.700 millions de dollars ou à 44 budgets totaux de Haïti de nos jours. Il lui a fallu beaucoup plus d’un siècle pour le paiement de la dette, que les intérêts d’usure multiplièrent. En 1938 on a finalement fêté la rédemption finale. Mais Haïti appartenait déjà aux banques des Etats-Unis.

En échange de cette somme faramineuse, la France a officiellement reconnu la nouvelle nation. Aucun autre pays ne l’a reconnue. Haïti était né condamné à la solitude.

Simón Bolivar ne l’a pas reconnue non plus, bien qu’il lui doive tout. Haïti lui donna en 1816 bateaux, armes et soldats quand il arriva sur l’île, vaincu, et demanda abri et aide. Tout lui avait été donné par Haïti, à la seule condition de libérer les esclaves, une idée qui jusqu’alors ne lui était pas passée par la tête. Ensuite, le grand homme a triomphé dans sa guerre d’indépendance et a exprimé sa gratitude en envoyant à Port-au-Prince une épée en cadeau. La reconnaissance, n’en parlons même pas.

En réalité, les colonies espagnoles qui étaient devenues des pays indépendants continuaient à avoir des esclaves, même si certaines avaient même des lois qui l’interdisaient. Bolivar a dicté la sienne en 1821, mais la réalité n’en a pas tenu compte. Trente années après, en 1851, la Colombie abolit l’esclavage. Le Venezuela en fit de même en 1854.

En 1915, les marines débarquèrent à Haïti. Ils sont restés dix-neuf années. La première chose qu’ils firent fut d’occuper la douane et le bureau de collecte des impôts. L’armée d’occupation a retenu le salaire du président haïtien jusqu’à ce qu’il se résigne à signer la liquidation de la Banque de la Nation, qui s’est transformée en succursale de la Citibank de New-York.

Le président et tous les autres noirs étaient interdits d’entrer dans les hôtels, restaurants et les clubs réservés au pouvoir étranger. Les occupants n’ont pas osé réinstaurer l’esclavage, mais ont imposé le travail forcé pour les travaux publics. Et ils ont beaucoup tué. Ce ne fut pas facile d’éteindre les feux de la résistance. Le chef partisan, Charlemagne Péralte, cloué en croix contre une porte, a été exhibé, comme punition, sur la place publique.

La mission civilisatrice s’est conclue en 1934. Les occupants se sont retirés laissant à leur place une Garde nationale, fabriquée par eux, pour exterminer tout ombre possible de démocratie. Ils firent de même au Nicaragua et en République Dominicaine. Quelque temps plus tard, Duvalier devint l’équivalent haïtien de Somoza et de Trujillo.

Et ainsi, de dictature en dictature, de promesses en trahisons, se sont ajoutées les mésaventures et les années. Aristide, le prêtre rebelle, est arrivé à la présidence en 1991. Cela a duré quelques mois. Le gouvernement des Etats-Unis a aidé à le faire tomber, ils l’ont pris, l’ont soumis à un traitement et une fois recyclé l’ont remis à la présidence, sous la protection des marines. Et une fois encore, ils ont aidé à le démolir, en cette année 2004. Une fois encore, un massacre a eu lieu. Une fois encore les marines sont revenus, ils reviennent toujours, comme la grippe.

Mais les experts internationaux sont beaucoup plus dévastateurs que les troupes des envahisseurs. Pays soumis aux ordres de la Banque mondiale et du Fonds monétaire, Haïti avait obéi à leurs instructions sans mot dire. Ils l’ont payé en lui refusant le pain et le sel. Ils lui ont gelé les crédits, bien que l’Etat ait été démantelé et que les barrières douanières et subventions qui protégeaient la production nationale aient été liquidées. Les paysans cultivateurs du riz, qui étaient la majorité, se sont transformés en mendiants ou " balseros ". Beaucoup ont plongé et continuent à plonger dans les profondeurs de la mer des Caraïbes, mais ces naufragés ne sont pas cubains et rarement apparaissent dans les journaux.

Maintenant Haïti importe tout son riz depuis les Etats-Unis, où les experts internationaux, qui sont des gens assez distraits, ont oublié d’interdire les barrières douanières et les subventions qui protègent la production nationale.

A la frontière où termine la République dominicaine et commence Haïti, il y a une grande affiche qui donne un avertissement : El mal paso - Le mauvais passage. De l’autre côté, c’est l’enfer noir. Sang et faim, misère, pestes.

Dans cet enfer tellement craint, tous sont des sculpteurs. Les Haïtiens ont la coutume de récolter des boîtes de conserve et de la vieille ferraille et avec un savoir-faire ancien, en découpant et en martelant, leurs mains créent des merveilles qui sont offertes sur les marchés populaires.

Haïti est un pays jeté à la décharge, par une éternelle punition de sa dignité. Là il gît, comme s’il était de la ferraille. Il attend les mains de ses gens.

EDUARDO GALEANO

lunes, 26 de octubre de 2009

La Santisima Muerte



Chers amis,

La Mediateca del Sur vous invite à célébrer avec nous, une des traditions des plus anciens et énigmatiques de notre continent, principalement du Mexique, « Le jour des morts ».

Fête d’origine précolombienne, puis transformé et adapté à la religion chrétienne, le jour des morts est une célébration qui n’a jamais laissé d’exister au Mexique. Un jour pour nos réunir et pour honorer nos défunts, tout en mangent, en buvant et en dansant.
A partir du syncrétisme primaire entre les traditions précolombiennes et les traditions espagnoles, toute une série des transformations et de nouveaux éléments ce sont ajouté à cette célébration. Un fait qui a permit, jusque à nous jours, de prolonger et continuer la célébration à la morte.
Tout ce mélange de traditions ont permis que a l’heure actuelle au Mexique, existe un véritable culte à la « Sainte Mort », un phénomène qui commence à ce répandre par tout le pays et dans touts les secteurs de la société.

Nous vous invitons donc à découvrir, à travers le documentaire « La Santa Muerte en Tepito » du réalisateur Gerardo Cabrera et l’expo photo (transformé par nous en installation) d’Annick Donkers et Elizabeth Andriopulos, un des divers visages du culte à « La Santisima Muerte ».


">


« La Santa Muerte en Tepito »

Réalisation : Gerardo Cabrera
Pays de production : Mexique
Année: 2007
Durée: 20 minutes
Version: VO esp. st- ANG

Synopsis
Chaque premier jour du mois plus de 5 mille personnes se réunissent à prier dans la rue, en face d'une image qui représente à la mort, ils l’appellent “La Sainte Mort”. L'endroit de réunion est “Tepito”, un des quartiers les plus dangereux du Mexique dû à la vente de drogue et de toute sorte de trafique. Mais ce jour là, Tepito est en trêve pour que les adeptes provenant d'autres parties de la ville et du pays, puissent accéder à l’autel.
Ce film révèle l'intérieur de ces visiteurs, ses croyances, ses nécessités et les "miracles" que cette Sainte leur a accordés.


“Expo - La Santisima Muerte”

- Annick Donkers http://www.annickdonkers.com/
- Elizabeth Andriopulos



lunes, 13 de julio de 2009

Ensemble Wabaruagun: chants des Caraïbes noirs ou « un chef d'œuvre du syncrétisme »


À cette occasion, la Mediateca del Sur veut consacrer un espace-temps de ses activités à l'Honduras en vous présentant un travail musical extraordinaire du peuple Garifuna, qui malgré les ruptures, conquêtes et oppressions a su conserver et faire évoluer son identité ancestrale sans perdre l'essentiel de sa musique : le rituel.


Nous voulons également manifester notre solidarité envers la population du pays à cause des récents faits politiques qui ont ému le monde entier.


Nous croyions que l'époque des dinosaures en Amérique Latine était déjà passée, époque où l'on renversait des gouvernements comme des tortillas et on se moquait de la volonté des peuples qui avaient élu leurs représentants à travers le vote directe, par des élections démocratiques.


Nous regardons avec peur le Honduras en Amérique Centrale, où le président à été déplacé de ses fonctions par la force, kidnappé et déporté à un pays voisin. Les garanties constitutionnelles sont interrompues, les médias de communication fermées ou intimidés par la présence des militaires et il y a de plus en plus de cas d'abus et de répression contre la population.


Plusieurs organismes internationaux tels que : l'UNASUR, OEA, ALBA, ONU, UE et MERCOSUR ont manifesté leur refus absolu au coup d'état mené par les oligarchies locales et exigent le retour du président Manuel Zelaya à Tegucigalpa.


Toute notre solidarité est avec nos frères de Honduras à ces heures d'instabilité, et notre soutien s'adresse à leur lutte pour un pays plus juste.


La MdS a une véritable boîte à surprises parmi ses CD. Autant en bruits, mélodies et silences comme en texte de recherche anthropologique sur l'univers sonore et ritualiste du peuple Garifuna, peuple né du mélange des indiens caraïbes Kallinago, des esclaves provenant du Congo et l'Angola et des premiers colons français, anglais et espagnols tout au long du XVI ème siècle.


La compilation contient 12 enregistrements qui montrent une partie des festivités et rituels pratiqués par le Garinagu (pluriel de Garifuna) depuis quelques siècles.

Les morceaux choisis sont interprétés dans des cérémonies funèbres, des bals et des possessions.


La mort a toujours intrigué et séduit l'être humain ; les Garinagu ont un représentation très particulière de l' « au-delà ». Le Dügü (premier morceaux du Cd) est une danse qui signifie littéralement «piétiner la terre» et s'exécute en traînant les pieds sur le sol, comme pour l'aplatir, en suivant des motifs hélicoïdaux. C'est une cérémonie consacrée aux ancêtres et à leurs «anniversaires de mort» ou cabo de año.


La préparation de cette cérémonie se fait pendant toute l'année et toutes les personnes apparentées au défunt se déplacent au lieu d'enterrement pour chanter et danser pendant toute une nuit. Cette cérémonie est la principale adoration funéraire de ce peuple.


Chez les Garinagu il y a une sorte de hiérarchie appliquée aux morts : au dessus sont ceux qui viennent de quitter ce monde, après, ceux qui deviennent des âmes, ceux qui sont devenus gubidas (saints) et finalement ceux qui sont déjà des esprits.


Le Chaman ou Buyei, a un rôle très importante dans le rituel comme dans la musique. Dans le Dügü c'est le Buyei qui invoque les esprits avec le chant et qui prend la Maraga, instrument qui ressemble aux maracas (Il s'agit de calebasses de diverses tailles qui portent à l'intérieur des grains qui représentent les voix des âmes invoquées).


Les danses profanes sont aussi reprises avec une religiosité étrange et médusante, c'est le cas du Gunchei, le seul thème païen provenant d'Europe et notamment de la «quadrille» française qui inclue même des mots en ancien français dans ses refrains.


Le chant féminin a une place importante, surtout pour les Oremu egi ou chant du manioc. Ce sont des prières chantées lors de l'élaboration du pan de manioc, généralement pendant la nuit.


Nous pourrions continuer, mais nous vous laissons avec la curiosité en éveil et le désir de nous rendre visite pour découvrir ce travail.

martes, 9 de junio de 2009

lunes, 30 de marzo de 2009

Junta luz (lumière de mai) Juan Gelman


Lumière de mai» ou «Junta Luz»

Une paire de cérises nous accueillent en plein milieu d'un blanc très large, après, tout le reste est poésie.

Cette oeuvre bilingue (français – espagnol) publiée par la maison d'édition «Le temps des cérises» nous offre un des plus beaux monuments littéraires nés du coeur et de la pensée du poète argentin Juan Gelman.

«Junta Luz» ou «Lumière de mai» est un oratoire à la vie ; ce n'est pas dieu, c'est la prière, le chant de celui qui ne peut pas oublier, de celui qui ne veut pas oublier.

 Oeuvre qui date de 1982, elle est dévenue un des chants d'amour les plus célèbres du xx siècle : le chant de la mémoire et de la rébellion des Mères de la Place de Mai, leur lutte, leur résistance, leur histoire.

Traduit au francais par  Monique Blaquière, cette oeuvre exemplifie la force creatrice dans l'oeuvre de Gelman, qui n'appartient pas seulement au publique hispanophone, mais aussi à la francophonie.

L'oeuvre reprend la structure de l'opera pour mettre en scène quatre espaces clefs à travers lesquels le poète dévoile son texte:


 «Je vois la scène ainsi:

    * au premier plan à droite : l'orchestre

    * au premier  plan à gauche : la mère et le choeur

    * au second plan à gauche, derrière la mère et le choeur :  l'arbre de la vie, qui est aussi la pyramide de la place de mai, les mères autour

    * second plan à droite, plus élevé (que le précédent), une espèce de deuxième scène avec des constructions où apparaissent les flashs»


Gelman nous offre une alchimie entre la mémoire de la chanson reprimée et le questionnement existentielle, qui trouve comme seul abris l'écriture et comme seule réponse le poème.

Ses personnages sont des êtres d'une dimension symbolique qui entrent dans un jeu constant de transformations, invocations et réponses. La mère, qui est aussi la terre, ou bien la veuve noire, montée en colère avec son ventre kidnappé; le fils, le disparu, la lumière de mai, l'enfant qui dort et l'homme observé depuis ses propres entrailles ; et le pouvoir : cette sale machine de stupidité insatiable qui se voit représentée par la «Junta Militar» de la dictature qui a eu lieu dans l'Argentine des années septante - quatre-vingt.

La musique aussi assume un rôle capital, car Gelman l'évoque et la mélange avec originalité, en passant par la musique pre-hispanique, la musique chorale et le hard-rock, pour générer des diverses correspondances et des atmosphères tant intenses comme subtiles.

La vie et la mort deviennent la même chose dans ce chant et dans  le temps est l'espace que le lecteur pourra consacrer a cette oeuvre majeure de la poèsie latinoaméricaine.

Dans la «Mediateca del Sur» vous pourrez aussi trouver quatre autres ouvrages de cet auteur :

 

En Espagnol: «Valer la pena» et «País que fue será»

En Francais: «Opération amour» et «Salires de l'impie»

jueves, 5 de febrero de 2009




Haïtiens Troubadours

La Mediateca del Sur a encore fait une très belle découvert, et nous y sommes sûrs que ça va beaucoup vous plaire.


Il s’agite cette fois-ci d’une perle musicale venu directement d’Haïti.
Voila donc, Haïtiens Troubadours, un album essentiel, d’une excellente qualité; enregistré par Jacob Desvarieux membre du mythique groupe Kassav.
Ce projet, regroupe (au meilleur style du Buena Vista Social Club) des musiciens tels que Gracia Delva, Michael Benjamin, Michel Martelly, Tonton Bicha, Jackito, Beethova Obas, Jude Jean, et encore d’autres artistes, qui constituent l’avant-garde de la musique haïtienne et des Antilles.

Haïtiens Troubadours est un album débordant des sons festifs, joliment fusionnés d’une douce mélancolie, et de textes qui font preuve de l’existence d’une poésie populaire et chaleureuse, qu’avance généralement au rythme du banjo, du tré, du manoumba (instruments musicaux introduits en Haïti par des paysans coupeurs de canne revenus de Cuba) de la guitare et du chant, et encore des autres incursions, qui effleurent des rythmes comme le Zouk, la Salsa, la Soka, et qu’ illustrent parfaitement la diversité musicale antillaise.
Cet album est donc un vrai bijou, et un excellent début pour se lancer à la découverte des Troubadours haïtiens.


Venez vite le découvrir à La Mediateca del Sur.

miércoles, 14 de enero de 2009




Les Poèmes de l’Offense
(Los poemas de la ofensa)

!!! Attention !!!
Cette chronique littéraire porte le virus électronique X 504






50 ans après sa création en Colombie, le Nadaisme est encore un puant crachat au visage de dieu, et sur le masque de la conformité et du traditionalisme littéraire.

A partir du premier manifeste Nadaiste (1958), écrit par «Gonzalo Arango», la poésie colombienne a été violée systématiquement (heureusement), et dans ses caleçons tricolores on peut encore voir les taches de sang de la génération du néant.

Le nadaisme, première avant-garde contre-culture en Amérique Latine, inspiré par la génération beat et par le philosophe colombien Fernando González, pris la résolution de tout renverser, dans un pays où le conservatisme politique, éclipsait complètement l’idée d’un nouveau paysage culturel (avec des exceptions, comme le magazine Mito).

En 1967, les nadaistes organisent leur premier concours de poésie, et décernent le prix “Cassius Clay” au livre “Los Poemas de la Ofensa” de l’écrivain X-504.
Cet livre est considéré actuellement comme une des ouvres plus importantes de la poésie colombienne du XX siècle.
Los Poemas de la Ofensa, à travers d’un lyrisme renouvelé où cohabitent des images chargées d’érotisme et des questionnements existentiels, proposent un voyage initiatique divisé en six cycles :

La première partie, « Averiguaciones de la Poesia » cycle constitué de quatre poèmes, qui révélant une quête d’identité en proie des racines perdues, et d’une robuste nature engendrée par le mythe.
Ce voyage mystique et décharné culmine (après quatre autres terribles saisons) avec « Aproximacion a la Muerte », moment définitive de libération où l’homme prend conscience de sa condition, et décide, courageux, d’affronter son destin a n’importe quel prix :


…Voici soudaine arrive la mort
accompagne des ses six enfants,
parmi lesquelles trois males et trois femelles.

Je la regarde fixe aux yeux, en crachant sur sa figure
et elle m’injure par-dessus de son manteau râpé.

Méchante mort, méchante mort

Si, six fois je t’ai mis enceinte
Sept fois je le accomplirai


« Los poemas de la ofensa » est toujours un livre révélateur, d’une esthétique formelle, mais étrange, construit à travers d’une laborieuse recherche onirique, où s’apprécie la virtuosité et l’énigmatique personnalité de X-504, qui un jour nous à dévoilé que:
« Le secret de mon style tiens à que j’écris nu ».

Autres livres en relation avec le Nadaisme, que vous pouvez trouver à la Mediateca del Sur :

. ANTOLOGIA POETICA - Jaime Jaramillo Escobar
. POEMAS - Jaime Jaramillo Escobar.
. VIAJE A PIE - Fernando González.
. MANIFIESTOS NADAISTAS - Antologia (Prologo de Eduardo Escobar)

lunes, 8 de diciembre de 2008


La Médiathèque du Sud recommande...

Pour inaugurer cette nouvelle section dans notre blog, on veut vous recommander vivement le livre "Estrella Distante", de Roberto Bolaño. Ce Chilien exilé, d'abord en Mexique et puis en Europe (France et Espagne), a été découvert tard par la critique et les lecteurs, après beaucoup d'années de travail a l'ombre.
Récemment décédé, son ouvre jouit maintenant de la reconnaissance qui mérite. Par rapport au livre, vous dire simplement que c'est une petite merveille publié en 1996. Voici quelques effets produits par sa lecture:

" Quelle-est l'étoile qui tombe sans que personne la regarde?" Avec cette phrase de Faulkner, ouvre Bolaño la boîte de Pandora, rien que pour notre plaisir et notre frissonnement. Décidé á faire de l'écriture un exercice de survivance, Bolaño nous fait plonger dans un oasis de terreur. La terreur des rêves qui s'accomplissent et celle des rêves qui ne finissent jamais de s'accomplir. La terreur des vainqueurs et la terreur des vaincus.
Autour des avatars d'une génération perdue, celle de ceux qui étaient jeunes dans le Chili d'Allende, Bolaño suit les traces d'un personnage extraordinaire: Carlos Wieder. Signe et symbole de tant de cauchemars, poète "social" volant dans un délire de sang et poésie, assassin et suicide, qui se nourrit des âmes d'innocents et qui est au même temps capable de cracher sur les visages de ses collègues complices l'atrocité et la responsabilité de ses actions, en nous faisant sentir, dans un passage mémorable de rare intensité que la poésie est, avant tout, un acte incorruptible.

miércoles, 3 de diciembre de 2008

« Soirées Thématiques »
REGGAETISATION MASIVA



Un nouveau espace pour la rencontre, le partage d'idees, et la decouverte, vient d'être créé à La Mediteca del Sur.

Il s'agite donc d'une serie de « Soirées Thématiques » où nous proposon, à travers des methodologies tres divers, et d'une manieres tres simples, un approche particulier, vers toute une série d'aspects de la culture et l'art en Amérique latine, que nous croyons ecore trés méconnues en Belgique.
Pour notre premier soirées on vous propose une petite balade musicale à travers le reggae fait en Amérique Latine. L'élaboration de cette sélection a constitué une découverte aussi pour nous, et on voudrait partager avec vous les rencontres qu'on a fait sur le chemin.

A partir des années 70s, se produit en Amérique Latine le premier rapprochement avec le reggae, à travers les descendants des travailleurs jamaïcains qui avaient arrivé pendant la construction du Canal de Panamá. Ces jamaïcains portent avec eux une richesse inestimable: sa musique. Ils partagent avec ses copains natives du Panama, ses rythmes musicales, et le message émancipateur des textes. Le raggamuffin a été le rythme le plus développé pour les musiciens locales, en donnant lieu aux premiers pas du mouvement, qui se produisent entre la fin des années 70 et le début des années 80.

Les morceaux qu'on a choisi viennent d'Argentine, Brésil, Chili, Colombie, Cuba, Équateur, El Salvador, Haiti, Mexique, Nicaragua, République Dominicaine, Panamá, Paraguay, Uruguay et Venezuela.
Le reggae latino-américain se caractérise par la fusion avec les rythmes autochtones des diverses pays du continent, comme la cumbia, la salsa, le samba, le mariachi, le boléro, la musique andine.

Pour ne citer que qulques exemples, Fidel Nadal, dans le morceau «Palabras, poder y sonido», mixture la cumbia avec le reggae; Carlos de Nicaragua fusion la salsa avec le reggae et le raggamuffin dans presque tous ses chansons; Olodum a rajouté le samba; Dans «No te la vas a acabar», Todos Tus Muertos ont mixturé le mariachi; Mimi Maura réinterprète en version reggae des morceaux classiques de la salsa, ou bien le mélange avec le boléro; Également, Los Cafres dans «pirata Colón» l'ont aussi fusionné avec la musique des Andes Boliviens.

Diverses formations du continent American ont traduit vers l'espagnol et le portugais les textes des grandes figures du reggae jamaïcain. Le groupe Abed Negó dans un de ses disques («Reggae classics en espagnol Vol. 1») chante en espagnol à Bob Marley, Gregory Issacs, Alton Ellis, Dennis Brown et Barrington Levy parmi d'autres. Au même temps, le musicien brésilien Gilberto Gil a fait un disque de reprises de Bob Marley en portugais portant le titre Kaya N'gan Daya.

De très importants musiciens provenant d'autres orientations musicales ont été également séduits par le reggae, en faisant des incursions remarquables. C'est le cas de Rubén Blades (incontestable icon de la salsa), avec le morceau «Desapariciones», qui a été par la suite repris en version salsa par Los Fabulosos Cadillacs. Ils ont aussi enregistré avec Big Youth deux morceaux dans le disque Rey Azucar: «Queen fron the Ghetto» et «No pienses que fui yo».

De son coté, Desorden Público présente deux chansons reggae dans son dernier travail Estrellas del caos: «Uma vacina» et «Espiritual». De la même façon, Os Paralamas do Sucesso, groupe de tradition rock, ont invité au maître de la Dub Poetry, Linton Kwesi Johnson, pour enregistrer «Navegarimpreciso» dans le disque "Severino".

Il est aussi intéressant à mentionner, les adaptations du poème «Por que cantamos» de Mario Benedetti, realisé par le groupe Cultura Profética et du texte «Sensemaya» du poete Nicolás Guillén, realisé par Carlos de Nicaragua.

jueves, 28 de agosto de 2008




Chers Amis

La Mediateca del Sur avec la collaboration du collective Garcia Lorca présentent :

Dans le cadre d’une soirée de mobilisation contre le projet 'directive retour' :

Le groupe équatorien « La Rocola Bacalao »
Qui réalise en ce moment sa tournée européenne « Immigration Tour ».

Le groupe explore avec une grande virtuosité, des genres très divers tels que le rock, le ska, la cumbia et le reggae, avec de textes charges de humour et d’un grand contenue social.

Egalement avant le concert, sera projeté le film documentaire intitule « Historias de Papel» qui raconte l’histoire d’une occupation de sans papiers équatoriens dans l’église de Sainte Alène à Bruxelles, symbole de leurs lutte pour la régularisation, la dignité, et la reconnaissance comme travailleurs.

L’activité se déroulerait dans le Centre Culturel Garcia Lorca
Rue de foulons 47/49
1000 Bruxelles
Métro Anneessens

Samedi 9 août 2008
De 20h00 a 00h00
Entrée 5 euros

Plus d’info

tel : 0488460978
mediathequedusud@gmail.com
http://mediatecadelsur.blogspot.com/

http://www.myspace.com/larocolita

« La Mediateca del Sur ouvre ses entrailles »

Le vendredi 20 juin à 20h, la MDS ouvres ses portes pour la première fois
.
Nous en avons décidé de démarrer notre projet, avec une activité qui représente dans l’ensemble de sa conception, l’esprit même de la Mediateca del sur.

Il s’agit, plus concrètement, du travail d’un collectif d’artistes (crée à l’intérieur même de l’association), qui proposes au publique, a travers d’une lecture, un voyage onirique, à la découverte des nouvelles voix, de la poésie latino-américaine.
« Petite anthologie du sud », est une performance- poétique, qu’ai comme fin, créer un lien de complicité entre les fervents amoureux de la poésie, et ces jeunes écrivains, (en certains cas, pas très connus) qui représentent, le renouvellement nécessaire, de la littérature de tout un continent.


« Petite Anthologie du sud »

Un fantôme, un voyage dans une terre lointaine, une voix morte, un poème qui brise le silence, 11 voix qui hurlent, et… encore le silence.

¿Escuchas mis pasos ?
¿No?
Yo se, nadie los escucha
imagina entonces que existo, y dale a eso un sonido
dale un sonido a mi voz imperceptible
escucha...
¿aca estoy ya ves?...

Si
yo se
si, soy un fantasma
un fantasma...

Une voix en off mystérieuse, spectre mélancolique, racontent son vagabondage dans le temps. Elle est le fil conducteur du récital, et le point d’introduction symbolique à l’anthologie.
Dix textes, représentent respectivement 10 pays latino-américaines, constituent la « petite anthologie du sud ».

Piromanos - Catalina Gonzales Restrepo.................(Colombia)
Realidad - Miguel Angel Malpartida....................(Peru)
Salon de Belleza (fragmento) - Mario Bellatin.............(Mexico)
Souvenir - Luis Angel Barreto.........................(Venezuela)
El hombre tragado por la lluvia - Ramiro Oviedo...........(Ecuador)
Jardin del cementerio - Andres Neuman.....................(Argentina)
A storni - Liudmila Quincoces Clavelo..................(Cuba)
El deseo - Maria Soledad Quiroga ...................(Bolivia)
Cancion - ............................................(Brasil)

La « petite anthologie du sud », contera très spécialement, avec la présence de notre invité de honneur, Ramiro Oviedo (poète, anti-poète, équatorien) qui lira son texte «El hombre tragado por la lluvia » paru dans son livre « Les poèmes du Colonel ».

Mediateca del Sur
Rue royale 123,
1000 Bruxelles
(3em étage)
mediathequedusud@gmail.com
0488 / 46 09 78



Ramiro Oviedo (équateur, 1952)

Doctorat, Université de Toulouse Le Mirail, 1992. Directeur du département d’études Hispaniques et Hispano-américaines de l'Université du Littoral. Professeur de Littérature Hispano-américaine.
Titres d'ouvrages publiés: Serpencicleta (poésie), 1995, Ed. Eskéletra., Quito. Esquitofrenia (poésie), 2000, Ed. Eskéletra, Quito., Hiéroglyphe 1997 ; semaine saint 1998, Fanesca 1999, La nature se méfie de la vitesse ; Les poèmes du Colonel (Prix des Trouvères 2002, et Georges Sernet 2004).

Oviedo figure dans l'anthologie de poésie Eskéletra Toros en el corazón (1999), ainsi que dans l'anthologie de conte En busca del cuento perdido(1997).
Il collabore régulièrement avec la revue Ecrits du Nord (Béthune). Oviedo organise aussi les Rencontres internationales de poésie à Boulogne sur Mer. Une fois par an, les poètes espagnols, hispano-américains et français rencontrent les étudiantes de l'Université du Littoral Côte d'Opale.


El hombre tragado por la lluvia

Un nubarrón se había colgado sobre Macondo.
El cielo se agitaba como diablo en botella.
El viento mostraba sus dientes de perro.

Entonces
Sentí aterrizar en mi nariz una gotita de terciopelo.
Luego flotaron en mi sombrero dos o tres pasos de bailarina,
Que remataron mis hombros con un besuqueo de agua.
Para torear la lluvia entré a la cantina de Catarino
Desde ahí pude ver a Isabel mirando detrás de la ventana.

El último rayo de sol iluminaba el mantel de la mesa
Mientras la sombra de un hombre penetraba en la lluvia .

Ya éramos dos los espectadores.

Veíamos las huellas.
De sus pasos de lobo.
Su corazón de tambor
Sus ojos de candela.
Con una alegre ignorancia iba entrando en una selva de agua,
En una lluvia podrida por la bruma
Mientras las nubes se arranchaban las tripas.

Y entonces, Dios se puso a mear parado.
Llovía arañas.
Llovía diesel
Llovía nudos y uñas
Llovía mariposas negras
Los aretes de todas las vírgenes llovía.

El hombre
Quería asirse de un retazo de aire
Cortar la lluvia con sus manos ciegas
Pero llovía jeringuillas.

Tropezando con esas sogas de agua
Abrumado por esta lluvia de alfileres
El hombre se zambullía en el hocico de la bruma
Lo vimos permanecer suspendido entre los labios del torrente
Como un espantapájaros.
Y luego
Dios se puso a vomitar su resaca.
Llovía sangre
Llovía pena
Llovía café en Macondo
Llovía trago puro sobre la misma lluvia.

Al fin
Fusilado por la lluvia
Lo vimos atado por las cuerdas del diluvio
En pleno centro de la sábana blanca del siguiente día
Tal un charco de nube en carne y hueso.

De su boca arrancamos un poema muerto.

Les poèmes du Colonel

Le romancier lui-même n’y avait pas songé. Seul un poète comme Ramiro Oviedo pouvait l’imaginer : le colonel Aureliano Buendia, héros du roman de Garcia Marquez, Cent ans de solitude, avait écrit des poèmes ! Et quels poèmes ! Cet orfèvre de l’imaginaire disserte ici en vers époustouflants, avec le franc parler du militaire, sur ses aventures romanesques autant que sur les grands thèmes lyriques qu’elles inspirent : l’amour, la guerre, la solitude, la mort. Bien sûr, Macondo, ses pluies torrentielles, ses paysages oniriques, ses personnages farfelus ou incongrus et délirants, son ambiance envoûtante, y sont présents. Mais ils sont métamorphosés par l’humour cocasse et la drôlerie inventive de l’auteur de Schquitophrénie. Une fascinante symbiose qui laisse le lecteur pantois et admiratif.

Claude Couffon


"c'est ta bonne étoile"

Une étoile, notre étoile. Le sud du ciel nous offre plusieurs lectures de lui-même,
la constellation de la croix du sud, pour le sud, a toujours été un référent, un guide.
Ce symbole a habité pendant longtemps dans les regards des hommes libres du sud.
Celle-ci est notre interprétation du ciel depuis la terre ; notre étoile guide …