jueves, 28 de agosto de 2008




Chers Amis

La Mediateca del Sur avec la collaboration du collective Garcia Lorca présentent :

Dans le cadre d’une soirée de mobilisation contre le projet 'directive retour' :

Le groupe équatorien « La Rocola Bacalao »
Qui réalise en ce moment sa tournée européenne « Immigration Tour ».

Le groupe explore avec une grande virtuosité, des genres très divers tels que le rock, le ska, la cumbia et le reggae, avec de textes charges de humour et d’un grand contenue social.

Egalement avant le concert, sera projeté le film documentaire intitule « Historias de Papel» qui raconte l’histoire d’une occupation de sans papiers équatoriens dans l’église de Sainte Alène à Bruxelles, symbole de leurs lutte pour la régularisation, la dignité, et la reconnaissance comme travailleurs.

L’activité se déroulerait dans le Centre Culturel Garcia Lorca
Rue de foulons 47/49
1000 Bruxelles
Métro Anneessens

Samedi 9 août 2008
De 20h00 a 00h00
Entrée 5 euros

Plus d’info

tel : 0488460978
mediathequedusud@gmail.com
http://mediatecadelsur.blogspot.com/

http://www.myspace.com/larocolita

« La Mediateca del Sur ouvre ses entrailles »

Le vendredi 20 juin à 20h, la MDS ouvres ses portes pour la première fois
.
Nous en avons décidé de démarrer notre projet, avec une activité qui représente dans l’ensemble de sa conception, l’esprit même de la Mediateca del sur.

Il s’agit, plus concrètement, du travail d’un collectif d’artistes (crée à l’intérieur même de l’association), qui proposes au publique, a travers d’une lecture, un voyage onirique, à la découverte des nouvelles voix, de la poésie latino-américaine.
« Petite anthologie du sud », est une performance- poétique, qu’ai comme fin, créer un lien de complicité entre les fervents amoureux de la poésie, et ces jeunes écrivains, (en certains cas, pas très connus) qui représentent, le renouvellement nécessaire, de la littérature de tout un continent.


« Petite Anthologie du sud »

Un fantôme, un voyage dans une terre lointaine, une voix morte, un poème qui brise le silence, 11 voix qui hurlent, et… encore le silence.

¿Escuchas mis pasos ?
¿No?
Yo se, nadie los escucha
imagina entonces que existo, y dale a eso un sonido
dale un sonido a mi voz imperceptible
escucha...
¿aca estoy ya ves?...

Si
yo se
si, soy un fantasma
un fantasma...

Une voix en off mystérieuse, spectre mélancolique, racontent son vagabondage dans le temps. Elle est le fil conducteur du récital, et le point d’introduction symbolique à l’anthologie.
Dix textes, représentent respectivement 10 pays latino-américaines, constituent la « petite anthologie du sud ».

Piromanos - Catalina Gonzales Restrepo.................(Colombia)
Realidad - Miguel Angel Malpartida....................(Peru)
Salon de Belleza (fragmento) - Mario Bellatin.............(Mexico)
Souvenir - Luis Angel Barreto.........................(Venezuela)
El hombre tragado por la lluvia - Ramiro Oviedo...........(Ecuador)
Jardin del cementerio - Andres Neuman.....................(Argentina)
A storni - Liudmila Quincoces Clavelo..................(Cuba)
El deseo - Maria Soledad Quiroga ...................(Bolivia)
Cancion - ............................................(Brasil)

La « petite anthologie du sud », contera très spécialement, avec la présence de notre invité de honneur, Ramiro Oviedo (poète, anti-poète, équatorien) qui lira son texte «El hombre tragado por la lluvia » paru dans son livre « Les poèmes du Colonel ».

Mediateca del Sur
Rue royale 123,
1000 Bruxelles
(3em étage)
mediathequedusud@gmail.com
0488 / 46 09 78



Ramiro Oviedo (équateur, 1952)

Doctorat, Université de Toulouse Le Mirail, 1992. Directeur du département d’études Hispaniques et Hispano-américaines de l'Université du Littoral. Professeur de Littérature Hispano-américaine.
Titres d'ouvrages publiés: Serpencicleta (poésie), 1995, Ed. Eskéletra., Quito. Esquitofrenia (poésie), 2000, Ed. Eskéletra, Quito., Hiéroglyphe 1997 ; semaine saint 1998, Fanesca 1999, La nature se méfie de la vitesse ; Les poèmes du Colonel (Prix des Trouvères 2002, et Georges Sernet 2004).

Oviedo figure dans l'anthologie de poésie Eskéletra Toros en el corazón (1999), ainsi que dans l'anthologie de conte En busca del cuento perdido(1997).
Il collabore régulièrement avec la revue Ecrits du Nord (Béthune). Oviedo organise aussi les Rencontres internationales de poésie à Boulogne sur Mer. Une fois par an, les poètes espagnols, hispano-américains et français rencontrent les étudiantes de l'Université du Littoral Côte d'Opale.


El hombre tragado por la lluvia

Un nubarrón se había colgado sobre Macondo.
El cielo se agitaba como diablo en botella.
El viento mostraba sus dientes de perro.

Entonces
Sentí aterrizar en mi nariz una gotita de terciopelo.
Luego flotaron en mi sombrero dos o tres pasos de bailarina,
Que remataron mis hombros con un besuqueo de agua.
Para torear la lluvia entré a la cantina de Catarino
Desde ahí pude ver a Isabel mirando detrás de la ventana.

El último rayo de sol iluminaba el mantel de la mesa
Mientras la sombra de un hombre penetraba en la lluvia .

Ya éramos dos los espectadores.

Veíamos las huellas.
De sus pasos de lobo.
Su corazón de tambor
Sus ojos de candela.
Con una alegre ignorancia iba entrando en una selva de agua,
En una lluvia podrida por la bruma
Mientras las nubes se arranchaban las tripas.

Y entonces, Dios se puso a mear parado.
Llovía arañas.
Llovía diesel
Llovía nudos y uñas
Llovía mariposas negras
Los aretes de todas las vírgenes llovía.

El hombre
Quería asirse de un retazo de aire
Cortar la lluvia con sus manos ciegas
Pero llovía jeringuillas.

Tropezando con esas sogas de agua
Abrumado por esta lluvia de alfileres
El hombre se zambullía en el hocico de la bruma
Lo vimos permanecer suspendido entre los labios del torrente
Como un espantapájaros.
Y luego
Dios se puso a vomitar su resaca.
Llovía sangre
Llovía pena
Llovía café en Macondo
Llovía trago puro sobre la misma lluvia.

Al fin
Fusilado por la lluvia
Lo vimos atado por las cuerdas del diluvio
En pleno centro de la sábana blanca del siguiente día
Tal un charco de nube en carne y hueso.

De su boca arrancamos un poema muerto.

Les poèmes du Colonel

Le romancier lui-même n’y avait pas songé. Seul un poète comme Ramiro Oviedo pouvait l’imaginer : le colonel Aureliano Buendia, héros du roman de Garcia Marquez, Cent ans de solitude, avait écrit des poèmes ! Et quels poèmes ! Cet orfèvre de l’imaginaire disserte ici en vers époustouflants, avec le franc parler du militaire, sur ses aventures romanesques autant que sur les grands thèmes lyriques qu’elles inspirent : l’amour, la guerre, la solitude, la mort. Bien sûr, Macondo, ses pluies torrentielles, ses paysages oniriques, ses personnages farfelus ou incongrus et délirants, son ambiance envoûtante, y sont présents. Mais ils sont métamorphosés par l’humour cocasse et la drôlerie inventive de l’auteur de Schquitophrénie. Une fascinante symbiose qui laisse le lecteur pantois et admiratif.

Claude Couffon


"c'est ta bonne étoile"

Une étoile, notre étoile. Le sud du ciel nous offre plusieurs lectures de lui-même,
la constellation de la croix du sud, pour le sud, a toujours été un référent, un guide.
Ce symbole a habité pendant longtemps dans les regards des hommes libres du sud.
Celle-ci est notre interprétation du ciel depuis la terre ; notre étoile guide …