lunes, 8 de diciembre de 2008


La Médiathèque du Sud recommande...

Pour inaugurer cette nouvelle section dans notre blog, on veut vous recommander vivement le livre "Estrella Distante", de Roberto Bolaño. Ce Chilien exilé, d'abord en Mexique et puis en Europe (France et Espagne), a été découvert tard par la critique et les lecteurs, après beaucoup d'années de travail a l'ombre.
Récemment décédé, son ouvre jouit maintenant de la reconnaissance qui mérite. Par rapport au livre, vous dire simplement que c'est une petite merveille publié en 1996. Voici quelques effets produits par sa lecture:

" Quelle-est l'étoile qui tombe sans que personne la regarde?" Avec cette phrase de Faulkner, ouvre Bolaño la boîte de Pandora, rien que pour notre plaisir et notre frissonnement. Décidé á faire de l'écriture un exercice de survivance, Bolaño nous fait plonger dans un oasis de terreur. La terreur des rêves qui s'accomplissent et celle des rêves qui ne finissent jamais de s'accomplir. La terreur des vainqueurs et la terreur des vaincus.
Autour des avatars d'une génération perdue, celle de ceux qui étaient jeunes dans le Chili d'Allende, Bolaño suit les traces d'un personnage extraordinaire: Carlos Wieder. Signe et symbole de tant de cauchemars, poète "social" volant dans un délire de sang et poésie, assassin et suicide, qui se nourrit des âmes d'innocents et qui est au même temps capable de cracher sur les visages de ses collègues complices l'atrocité et la responsabilité de ses actions, en nous faisant sentir, dans un passage mémorable de rare intensité que la poésie est, avant tout, un acte incorruptible.

miércoles, 3 de diciembre de 2008

« Soirées Thématiques »
REGGAETISATION MASIVA



Un nouveau espace pour la rencontre, le partage d'idees, et la decouverte, vient d'être créé à La Mediteca del Sur.

Il s'agite donc d'une serie de « Soirées Thématiques » où nous proposon, à travers des methodologies tres divers, et d'une manieres tres simples, un approche particulier, vers toute une série d'aspects de la culture et l'art en Amérique latine, que nous croyons ecore trés méconnues en Belgique.
Pour notre premier soirées on vous propose une petite balade musicale à travers le reggae fait en Amérique Latine. L'élaboration de cette sélection a constitué une découverte aussi pour nous, et on voudrait partager avec vous les rencontres qu'on a fait sur le chemin.

A partir des années 70s, se produit en Amérique Latine le premier rapprochement avec le reggae, à travers les descendants des travailleurs jamaïcains qui avaient arrivé pendant la construction du Canal de Panamá. Ces jamaïcains portent avec eux une richesse inestimable: sa musique. Ils partagent avec ses copains natives du Panama, ses rythmes musicales, et le message émancipateur des textes. Le raggamuffin a été le rythme le plus développé pour les musiciens locales, en donnant lieu aux premiers pas du mouvement, qui se produisent entre la fin des années 70 et le début des années 80.

Les morceaux qu'on a choisi viennent d'Argentine, Brésil, Chili, Colombie, Cuba, Équateur, El Salvador, Haiti, Mexique, Nicaragua, République Dominicaine, Panamá, Paraguay, Uruguay et Venezuela.
Le reggae latino-américain se caractérise par la fusion avec les rythmes autochtones des diverses pays du continent, comme la cumbia, la salsa, le samba, le mariachi, le boléro, la musique andine.

Pour ne citer que qulques exemples, Fidel Nadal, dans le morceau «Palabras, poder y sonido», mixture la cumbia avec le reggae; Carlos de Nicaragua fusion la salsa avec le reggae et le raggamuffin dans presque tous ses chansons; Olodum a rajouté le samba; Dans «No te la vas a acabar», Todos Tus Muertos ont mixturé le mariachi; Mimi Maura réinterprète en version reggae des morceaux classiques de la salsa, ou bien le mélange avec le boléro; Également, Los Cafres dans «pirata Colón» l'ont aussi fusionné avec la musique des Andes Boliviens.

Diverses formations du continent American ont traduit vers l'espagnol et le portugais les textes des grandes figures du reggae jamaïcain. Le groupe Abed Negó dans un de ses disques («Reggae classics en espagnol Vol. 1») chante en espagnol à Bob Marley, Gregory Issacs, Alton Ellis, Dennis Brown et Barrington Levy parmi d'autres. Au même temps, le musicien brésilien Gilberto Gil a fait un disque de reprises de Bob Marley en portugais portant le titre Kaya N'gan Daya.

De très importants musiciens provenant d'autres orientations musicales ont été également séduits par le reggae, en faisant des incursions remarquables. C'est le cas de Rubén Blades (incontestable icon de la salsa), avec le morceau «Desapariciones», qui a été par la suite repris en version salsa par Los Fabulosos Cadillacs. Ils ont aussi enregistré avec Big Youth deux morceaux dans le disque Rey Azucar: «Queen fron the Ghetto» et «No pienses que fui yo».

De son coté, Desorden Público présente deux chansons reggae dans son dernier travail Estrellas del caos: «Uma vacina» et «Espiritual». De la même façon, Os Paralamas do Sucesso, groupe de tradition rock, ont invité au maître de la Dub Poetry, Linton Kwesi Johnson, pour enregistrer «Navegarimpreciso» dans le disque "Severino".

Il est aussi intéressant à mentionner, les adaptations du poème «Por que cantamos» de Mario Benedetti, realisé par le groupe Cultura Profética et du texte «Sensemaya» du poete Nicolás Guillén, realisé par Carlos de Nicaragua.

jueves, 28 de agosto de 2008




Chers Amis

La Mediateca del Sur avec la collaboration du collective Garcia Lorca présentent :

Dans le cadre d’une soirée de mobilisation contre le projet 'directive retour' :

Le groupe équatorien « La Rocola Bacalao »
Qui réalise en ce moment sa tournée européenne « Immigration Tour ».

Le groupe explore avec une grande virtuosité, des genres très divers tels que le rock, le ska, la cumbia et le reggae, avec de textes charges de humour et d’un grand contenue social.

Egalement avant le concert, sera projeté le film documentaire intitule « Historias de Papel» qui raconte l’histoire d’une occupation de sans papiers équatoriens dans l’église de Sainte Alène à Bruxelles, symbole de leurs lutte pour la régularisation, la dignité, et la reconnaissance comme travailleurs.

L’activité se déroulerait dans le Centre Culturel Garcia Lorca
Rue de foulons 47/49
1000 Bruxelles
Métro Anneessens

Samedi 9 août 2008
De 20h00 a 00h00
Entrée 5 euros

Plus d’info

tel : 0488460978
mediathequedusud@gmail.com
http://mediatecadelsur.blogspot.com/

http://www.myspace.com/larocolita

« La Mediateca del Sur ouvre ses entrailles »

Le vendredi 20 juin à 20h, la MDS ouvres ses portes pour la première fois
.
Nous en avons décidé de démarrer notre projet, avec une activité qui représente dans l’ensemble de sa conception, l’esprit même de la Mediateca del sur.

Il s’agit, plus concrètement, du travail d’un collectif d’artistes (crée à l’intérieur même de l’association), qui proposes au publique, a travers d’une lecture, un voyage onirique, à la découverte des nouvelles voix, de la poésie latino-américaine.
« Petite anthologie du sud », est une performance- poétique, qu’ai comme fin, créer un lien de complicité entre les fervents amoureux de la poésie, et ces jeunes écrivains, (en certains cas, pas très connus) qui représentent, le renouvellement nécessaire, de la littérature de tout un continent.


« Petite Anthologie du sud »

Un fantôme, un voyage dans une terre lointaine, une voix morte, un poème qui brise le silence, 11 voix qui hurlent, et… encore le silence.

¿Escuchas mis pasos ?
¿No?
Yo se, nadie los escucha
imagina entonces que existo, y dale a eso un sonido
dale un sonido a mi voz imperceptible
escucha...
¿aca estoy ya ves?...

Si
yo se
si, soy un fantasma
un fantasma...

Une voix en off mystérieuse, spectre mélancolique, racontent son vagabondage dans le temps. Elle est le fil conducteur du récital, et le point d’introduction symbolique à l’anthologie.
Dix textes, représentent respectivement 10 pays latino-américaines, constituent la « petite anthologie du sud ».

Piromanos - Catalina Gonzales Restrepo.................(Colombia)
Realidad - Miguel Angel Malpartida....................(Peru)
Salon de Belleza (fragmento) - Mario Bellatin.............(Mexico)
Souvenir - Luis Angel Barreto.........................(Venezuela)
El hombre tragado por la lluvia - Ramiro Oviedo...........(Ecuador)
Jardin del cementerio - Andres Neuman.....................(Argentina)
A storni - Liudmila Quincoces Clavelo..................(Cuba)
El deseo - Maria Soledad Quiroga ...................(Bolivia)
Cancion - ............................................(Brasil)

La « petite anthologie du sud », contera très spécialement, avec la présence de notre invité de honneur, Ramiro Oviedo (poète, anti-poète, équatorien) qui lira son texte «El hombre tragado por la lluvia » paru dans son livre « Les poèmes du Colonel ».

Mediateca del Sur
Rue royale 123,
1000 Bruxelles
(3em étage)
mediathequedusud@gmail.com
0488 / 46 09 78



Ramiro Oviedo (équateur, 1952)

Doctorat, Université de Toulouse Le Mirail, 1992. Directeur du département d’études Hispaniques et Hispano-américaines de l'Université du Littoral. Professeur de Littérature Hispano-américaine.
Titres d'ouvrages publiés: Serpencicleta (poésie), 1995, Ed. Eskéletra., Quito. Esquitofrenia (poésie), 2000, Ed. Eskéletra, Quito., Hiéroglyphe 1997 ; semaine saint 1998, Fanesca 1999, La nature se méfie de la vitesse ; Les poèmes du Colonel (Prix des Trouvères 2002, et Georges Sernet 2004).

Oviedo figure dans l'anthologie de poésie Eskéletra Toros en el corazón (1999), ainsi que dans l'anthologie de conte En busca del cuento perdido(1997).
Il collabore régulièrement avec la revue Ecrits du Nord (Béthune). Oviedo organise aussi les Rencontres internationales de poésie à Boulogne sur Mer. Une fois par an, les poètes espagnols, hispano-américains et français rencontrent les étudiantes de l'Université du Littoral Côte d'Opale.


El hombre tragado por la lluvia

Un nubarrón se había colgado sobre Macondo.
El cielo se agitaba como diablo en botella.
El viento mostraba sus dientes de perro.

Entonces
Sentí aterrizar en mi nariz una gotita de terciopelo.
Luego flotaron en mi sombrero dos o tres pasos de bailarina,
Que remataron mis hombros con un besuqueo de agua.
Para torear la lluvia entré a la cantina de Catarino
Desde ahí pude ver a Isabel mirando detrás de la ventana.

El último rayo de sol iluminaba el mantel de la mesa
Mientras la sombra de un hombre penetraba en la lluvia .

Ya éramos dos los espectadores.

Veíamos las huellas.
De sus pasos de lobo.
Su corazón de tambor
Sus ojos de candela.
Con una alegre ignorancia iba entrando en una selva de agua,
En una lluvia podrida por la bruma
Mientras las nubes se arranchaban las tripas.

Y entonces, Dios se puso a mear parado.
Llovía arañas.
Llovía diesel
Llovía nudos y uñas
Llovía mariposas negras
Los aretes de todas las vírgenes llovía.

El hombre
Quería asirse de un retazo de aire
Cortar la lluvia con sus manos ciegas
Pero llovía jeringuillas.

Tropezando con esas sogas de agua
Abrumado por esta lluvia de alfileres
El hombre se zambullía en el hocico de la bruma
Lo vimos permanecer suspendido entre los labios del torrente
Como un espantapájaros.
Y luego
Dios se puso a vomitar su resaca.
Llovía sangre
Llovía pena
Llovía café en Macondo
Llovía trago puro sobre la misma lluvia.

Al fin
Fusilado por la lluvia
Lo vimos atado por las cuerdas del diluvio
En pleno centro de la sábana blanca del siguiente día
Tal un charco de nube en carne y hueso.

De su boca arrancamos un poema muerto.

Les poèmes du Colonel

Le romancier lui-même n’y avait pas songé. Seul un poète comme Ramiro Oviedo pouvait l’imaginer : le colonel Aureliano Buendia, héros du roman de Garcia Marquez, Cent ans de solitude, avait écrit des poèmes ! Et quels poèmes ! Cet orfèvre de l’imaginaire disserte ici en vers époustouflants, avec le franc parler du militaire, sur ses aventures romanesques autant que sur les grands thèmes lyriques qu’elles inspirent : l’amour, la guerre, la solitude, la mort. Bien sûr, Macondo, ses pluies torrentielles, ses paysages oniriques, ses personnages farfelus ou incongrus et délirants, son ambiance envoûtante, y sont présents. Mais ils sont métamorphosés par l’humour cocasse et la drôlerie inventive de l’auteur de Schquitophrénie. Une fascinante symbiose qui laisse le lecteur pantois et admiratif.

Claude Couffon


"c'est ta bonne étoile"

Une étoile, notre étoile. Le sud du ciel nous offre plusieurs lectures de lui-même,
la constellation de la croix du sud, pour le sud, a toujours été un référent, un guide.
Ce symbole a habité pendant longtemps dans les regards des hommes libres du sud.
Celle-ci est notre interprétation du ciel depuis la terre ; notre étoile guide …