miércoles, 14 de enero de 2009




Les Poèmes de l’Offense
(Los poemas de la ofensa)

!!! Attention !!!
Cette chronique littéraire porte le virus électronique X 504






50 ans après sa création en Colombie, le Nadaisme est encore un puant crachat au visage de dieu, et sur le masque de la conformité et du traditionalisme littéraire.

A partir du premier manifeste Nadaiste (1958), écrit par «Gonzalo Arango», la poésie colombienne a été violée systématiquement (heureusement), et dans ses caleçons tricolores on peut encore voir les taches de sang de la génération du néant.

Le nadaisme, première avant-garde contre-culture en Amérique Latine, inspiré par la génération beat et par le philosophe colombien Fernando González, pris la résolution de tout renverser, dans un pays où le conservatisme politique, éclipsait complètement l’idée d’un nouveau paysage culturel (avec des exceptions, comme le magazine Mito).

En 1967, les nadaistes organisent leur premier concours de poésie, et décernent le prix “Cassius Clay” au livre “Los Poemas de la Ofensa” de l’écrivain X-504.
Cet livre est considéré actuellement comme une des ouvres plus importantes de la poésie colombienne du XX siècle.
Los Poemas de la Ofensa, à travers d’un lyrisme renouvelé où cohabitent des images chargées d’érotisme et des questionnements existentiels, proposent un voyage initiatique divisé en six cycles :

La première partie, « Averiguaciones de la Poesia » cycle constitué de quatre poèmes, qui révélant une quête d’identité en proie des racines perdues, et d’une robuste nature engendrée par le mythe.
Ce voyage mystique et décharné culmine (après quatre autres terribles saisons) avec « Aproximacion a la Muerte », moment définitive de libération où l’homme prend conscience de sa condition, et décide, courageux, d’affronter son destin a n’importe quel prix :


…Voici soudaine arrive la mort
accompagne des ses six enfants,
parmi lesquelles trois males et trois femelles.

Je la regarde fixe aux yeux, en crachant sur sa figure
et elle m’injure par-dessus de son manteau râpé.

Méchante mort, méchante mort

Si, six fois je t’ai mis enceinte
Sept fois je le accomplirai


« Los poemas de la ofensa » est toujours un livre révélateur, d’une esthétique formelle, mais étrange, construit à travers d’une laborieuse recherche onirique, où s’apprécie la virtuosité et l’énigmatique personnalité de X-504, qui un jour nous à dévoilé que:
« Le secret de mon style tiens à que j’écris nu ».

Autres livres en relation avec le Nadaisme, que vous pouvez trouver à la Mediateca del Sur :

. ANTOLOGIA POETICA - Jaime Jaramillo Escobar
. POEMAS - Jaime Jaramillo Escobar.
. VIAJE A PIE - Fernando González.
. MANIFIESTOS NADAISTAS - Antologia (Prologo de Eduardo Escobar)

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